歌手:
Laurie Darmon
专辑:
《Février 91》 作词 : Laurie Darmon
作曲 : Laurie Darmon
Elle ne m’a pas quitté vous savez
La rage au corps qui me bouffe depuis sept longues années comme un tunnel que je n’ai pas emprunté
Parfois je n’en vois pas le bout il y a de l’ombre partout
Sur le monde que j’ai tant aimé tant croquer
Les plaisirs de la vie s’échappent et ne reviendront pas
A moins que je cours, je cours, je cours mais je n’y parviens pas
Souvent le souffle me manque, il faudrait que je me calme
Il faudrait que j’en parle pourtant les mots se plantent là-bas
Tout au fond, de ma gorge, dans les bois sombre de l’angoisse
Tout prêt de ceux qui se forgent une carapace
Celle qui resplendit devant l’auditoire ébloui
Celle qui me détruit sans elle je ne sais plus qui je suis
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas, le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas, le long des regards qui flânent
Ces yeux n’existent pas Madame
Parfois je sais c’est rare, j’essaye d’attendre que sa passe
En détendant ce corps de garce qui monopolise l’espace
Mais voilà que mon cœur s’emballe et bat de plus en plus fort
De plus en plus vite, de plus en plus mal, de plus en plus mort
Je feins celle, je feins celle, je feins celle,
Je feins celle qui n’entends pas qu’il se passe quelque chose
Qu’a l’intérieur les roses se fanent, que mon esprit implose
Voyons de quoi parlons-nous?
De cet infime détail, mes enfants il n’est pas de taille à discuter le tout
Je porte de nouveau ce costume, ce confort, qui me consume
Sinon les sables mouvant auront ma peau
Qui s’épuise, qui disparaît à mesure que je le refais
Ce tissus de mensonge qui me plonge, dans
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas, le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas, le long des regards qui flânent
Ces yeux n’existent pas Madame
Mais j’ai le corps qui explose, et le sourire qui implose
Le monde que l’on me propose me semble être si morose
J’ai perdu le sens de la dose, tous mes excès se superpose et font de moi ce machin-chose
Prisonnier de ses névroses, mais j’ai le corps en pause
A l’envers je vois les mondes en rose, le cœur en pierre
HmHmmm…
HmmHmHmmm…
HmmHmHmmm…
HmHmHmmm…
HmmHmHmmm…
HmmHmHmmm…
HmmHmHmmm…
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas, le long des regards qui flânent
Le néant, à l’horizon je le vois, qui plane, menacer de m’envahir en filigrane
Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas…